vendredi 27 juin 2008

Bonnes vacances !

Je vous souhaite de belles vacances ...

j'ai eu à enlever la fonction "commentaires" : vous me raconterez cela à la rentrée !

jeudi 26 juin 2008

Bonjour Santiago,

je ne comprends pas ce qui s 'est passé le jour de ton oral car j'avais envoyé à la correctrice avant l'epreuve tous les textes et donc le bon je ne vois donc pas comment cela a pu arriver. Le principal est que tu le lui ais dit ; ne t'inquiète pas elle n'en aura pas tenu compte pour la notaion ; cela arrive parfois pour le bac qui est une bien grosse machine !

bonnes vacances !

dimanche 22 juin 2008

les questions envisageables

Voltaire
comment analysez vous l'ironie ici ?
Quels procédés renforcent la dénonciation ? D'où vient le sentiment d'une guerre absurde ?
En quoi ce texte reflète-t-il l'esprit des Lumières ?

Poésie
D'après ce poème quelle conception de la beauté a le poète?

Argumentation
De quelle manière le fabuliste met-il en valeur son art? Quelle est la stratégie argumentative mise en oeuvre? Quels éléments apportet au texte sa dimension satirique ?

autres :
En quoi le titre éclaire-t-il le texte ?
En quoi ce texte est-il un apologue ? ...

vendredi 20 juin 2008

guerre : voltaire

il dénonce l'absolutisme et la religion ainsi que l'absurdité de la guerre et de ses effets.


il me semble que j'ai répondu à tous ; si ce n'est pas le cas merci de reposer vos questions

à bientôt !

reponses suite

la morale de Cyrano : que chacun comprenne que toute pensée n'est jamais certaine que ce soit pour la religion ou pour la science.

extraordinaire !

mais vrai !!!


un qcm pour vous assurer de bien avoir lu les Mouches !

à vos souris ...


http://www.etab.ac-caen.fr/racine-alencon/IMG/html/QCM_mouches_sartre.html

réponses

Morale de la fable de la Fontaine :
il s' agit plus d’une défense de l’art du fabuliste et de son utilité que d’une défense de la royauté.

Histoire d'un bon Bramin :
voici un copiécollé de ma préparation :


pour les references à la France
Le narrateur (« je » 1ère personne) se présente comme un voyageur curieux. Son récit pourrait être tiré de carnets de voyages
La thématique du voyage permet d’introduire le thème exotique et oriental (ici, indien) que Voltaire exploite dans d’autres contes philosophiques comme Zadig ou Candide > références à l’inde
La curiosité du narrateur est d’ordre philosophique puisqu’il s’attache aux questions existentielles et métaphysiques c’est-à-dire, en somme, à la condition de l’homme sur terre : « il s’occupait de philosopher »
Cette touche orientale ajoute à l’attrait du texte qui acquiert une dimension dépaysante et ludique supplémentaire. Un des plaisirs du texte est de repérer derrière les réalités prétendument indiennes des réalités françaises et européennes
la mention des philosophies des Lumières (du XVIIIe s.)

pourquoi ce Bramin :
de même

Bramin vient de « brahmane » : membre de la caste sacerdotale, la première des 4 grandes castes traditionnelles de l’Inde. Le brahmane fait partie de l’ordre le plus haut de la société, il possède donc le pouvoir religieux, et donc aussi politique :
Il possède la richesse, le savoir ; il est honoré, il a trois femmes :
Mais, il est malheureux et c’est le nœud du problème. Il a tout et il est malheureux : voilà le premier paradoxe.
Près de chez lui se trouve une vieille femme sotte, pauvre…et elle semble heureuse : voilà le second paradoxe. L’antinomie complète entre ces deux êtres laisse le narrateur pantois. Le bramin ne veut pas d’un bonheur imbécile et n’envie pas le sort de la vieille femme : voilà encore un paradoxe. Le bramin préfère le malheur à la bêtise alors que toutes les philosophies ont pour but premier le bonheur


les mouches : démétrios etst Jupiter qui veut être incognito

jeudi 19 juin 2008

Bon courage pour demain

Allez bon courage à vous tous !

je penserai bien à vous qui ne sortirez pas avant les quatre heures


sisi

:)

Jessica

Mens sana in corpore sano.
source /

http://www.intermonde.net/bourgo/Latin/GrafArchM.html#menssana

Trad.: Une âme saine dans un corps sain.

Le Larousse m'a fait découvrir que c'est une maxime de Juvénal, tirée de ses Satires, X, 356. L'homme vraiment sage, dit le poète, ne demande au ciel que la santé de l'âme avec la santé du corps. Dans l'application, ces vers sont souvent détournés de leur sens pour exprimer que la santé du corps est une condition importante de la santé de l'esprit.Juvénal, Decimus Junius Juvenalis, le plus grand poète satirique latin qui a connu son apogée au début du IIè siècle ap. J.C. Sa vie nous est peu connue; on croit savoir qu'il a connu la pauvreté et que sous Domitien il fut banni pour avoir offensé l'acteur Pâris, un favori de l'Empereur. Ses satires sont remarquables par leur humour amer, ironique, leur puissance d'invective, leur sympathie pour les pauvres et leur pessimisme exacerbé.Sans savoir que Juvénal en était l'auteur, j'avais lu sa description de la vie à Rome, pleine de verve, comme l'impossibilité d'y dormir à moins d'être riche. Il y félicite son ami Umbricius de se réfugier à la campagne, fuyant les vices et les dangers de la ville, parmi lesquels figurent «les poètes récitant leurs vers au mois d'août». Je me demande ce qu'il aurait dit des auteurs de pages web en l'an 2002!.«Mens sana in corpore sano» est extraite de la Satire X, où Juvénal se moque de la folie des prières des hommes; la richesse expose aux dangers, le pouvoir, la beauté, tout cela cause des ennuis. Mieux vaut abandonner son destin aux dieux, ou demander, au plus un esprit sain dans un corps sain, du courage et de l'endurance. Enfin, la seule chose que demande le peuple, c'est «du pain et des jeux», panem et circenses. Je me demandais aussi d'où venait cette expression; eh bien! en voici l'auteur!

mercredi 18 juin 2008

quelques réponses

Bonjour,

tout d'abord pour la personne qui me demande la morale de la fable je ne sais pas exactement de laquelle tu parles : peux-tu le préciser ?

Sergi
Enjoignons : ordonnons.

Nadia
un maroufle est un homme grossier, rustre.
mirer : regarder.
ton ouverture est pertinente mais pas évident au premier abord : il faudra donc que tu sois prête à le prouver.
Clochard est déplacé ici : un homme marginal, mis à l'écart de la société semble préférable.
Pour la reverdie c est tout à fait cela de même pour sa cousine mais il retse flou aussi pour que le lecteur soit plus touché car l'identification demeure possible.

Pour démétrios, je ne m'en souviens plus donc dès que je le pourrai je regarderai mon cours.

pour les photocopies : il faut 2 exemplaires plus le livre sans rien d'écrit dessus.

Jonathan :
pour l'article guerre : critique de la monarchie et plus généralement de l'homme qui se laisse facilement attrapé par l'amour de l'argent, du pouvoir et du sang ; critique aussi de la religion : donc morale : la société de l'époque a de nombreux défauts qu'il serait bon de corriger en changeant de régime politique et en quittant la religion.

Soraya :

Monsieur Prudhomme valorise la décadence car le personnage éponyme est négatif car mortifère et sans intérêt alors que le poète en marge de la sociéte apparaît plein de vie, proche de la nature et créatif bref il semble plus facile de s'identifier à lui.
Pour Sartre, je regarderai plus en détail dès que je le pourrai.


allez bon courage

à bientôt

samedi 14 juin 2008

pour réviser

des rappels sur la méthode, des résmés d'oeuvres, des précisions variées ...

http://www.bacdefrancais.net/ecrit/index.html

n'hésitez pas à aller sur la page d'accueil !


pour info les commentaires de ce blog sont ouverts, n'hésitez pas à écrire si besoin


bon courage !

jeudi 5 juin 2008

pour rapprocher Verlaine et Rimbaud

Attention, souvenez-vous qu'à l'époque du recueil étudié en classe, Verlaine ne fréquentait pas Rimbaud. Ce qui suit est donc valable pour les poèmes postérieurs comme dans celui-ci (bonne lecture !)



Dans l'herbe noire
Les Kobolds vont.
Le vent profond
Pleure, on veut croire.
Quoi donc se sent ?
L'avoine siffle.
Un buisson gifle
L'œil au passant.
Plutôt des bouges
Que des maisons.
Quels horizons
De forges rouges !
On sent donc quoi ?
Des gares tonnent,
Les yeux s'étonnent,
Où Charleroi ?
Parfums sinistres !
Qu'est-ce que c'est ?
Quoi bruissait
Comme des sistres ?
Sites brutaux !
Oh ! votre haleine,
Sueur humaine,
Cris des métaux !
Dans l'herbe noire
Les Kobolds vont.
Le vent profond
Pleure, on veut croire.




Dans cette fugue en Belgique, la présence de Rimbaud est évidente jusque dans le style et la syntaxe. Les sonorités sombres et inquiétantes en o et en a avec leur variante en an, on, oua rappellent le a noir des voyelles de Rimbaud. La syntaxe est ramassée abrupte, souvent proche du style oral. La 3ème strophe a une syntaxe nominale qui, dans son raccourci, reste au plus près de l'impression reçue. Les interrogations sont formulées de façon familière ou elliptique " On sent donc quoi ? " Où Charleroi ? ". Le rythme saccadé est accentué par la ponctuation violente, cinq points d'interrogation et quatre points d'exclamation. Chaque strophe se lit à deux niveaux, un niveau purement visuel et un autre intérieur qui en fait la traduction personnelle du poète. L'emprise de Rimbaud se traduit par des hardiesses de langage, proches de l'incorrection " Quoi bruissait ". L'expression contractée débouche sur un renouvellement des modes descriptifs dans lequel il ne s'agit plus de peindre la chose mais l'effet qu'elle produit. Le fuite de Verlaine vers Charleroi est aussi celle d'une fuite en avant dans l'espace et la poésie. L'influence de Baudelaire est également perceptible, à la différence que Verlaine ne confère pas aux sensations une valeur métaphysique. Ses correspondances sont horizontales, objets et paysages sont en mystérieuse correspondance avec nos sentiments. La personnification du paysage " le vent profond pleure ", le " buisson gifle " , " les métaux crient" nous suggèrent les plaintes des mineurs ou les angoisses de la nuit. Devant cette déformation de la nuit, le poète voyageur nous communique son angoisse devant le monde industrielle moderne dans lequel tout parait s'animer d'une vie inquiétante, les maisons apparaissent " plutôt des bouges"


En nous plongeant dans les ténèbres dès le premier vers "Dans l'herbe noire", Charleroi pourrait se définir comme un poème du sursaut et de l'imprévisible, de la peur du noir traduisant la brutalité d'un monde deviné. Mais dans ce voyage nocturne c'est Rimbaud que suit Verlaine en aveugle lorsqu'il dénoue les liens de la syntaxe, substitue l'exclamation à la proposition structurée, laisse passer en désordre dans le champ de sa conscience impressions et sensations.