Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses
L'espace d'un matin.
(Consolation à M. du Périer).
Ces deux vers célèbres ont une histoire : initialement, Malherbe avait écrit Rosette a vécu…, utilisant le prénom de la fille de M. du Périer. La correction - très heureuse - du vers au profit de cette apposition (rose, elle a vécu…) témoigne du souci incessant de perfection manifesté par Malherbe. Pour la petite histoire, lorsque Malherbe publia cette Consolation, du Périer avait eu le temps de se remarier et d'avoir deux autres enfants.
mardi 15 janvier 2008
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